Le groupe horloger a enregistré en 2023 des résultats en hausse, mais inférieurs aux attentes des analystes. Il se montre optimiste pour 2024, notamment grâce aux collaborations de la marque biennoise avec d’autres maisons du groupe
Durant l’année 2023, le chiffre d’affaires du groupe horloger Swatch s’est enrobé de 5,2% sur un an à 7,89 milliards de francs, au gré d’une croissance organique de 12,6%. «Les effets négatifs de change se sont élevés à 554 millions de francs, ce qui en conséquence a affecté la profitabilité», souligne ce mardi le propriétaire de la marque Omega.
Le groupe biennois enregistre ainsi des résultats en hausse, mais inférieurs aux attentes des analystes. Il reste néanmoins optimiste pour 2024, en misant sur les collaborations de la marque Swatch avec d’autres maisons du groupe, nonobstant l’appréciation du franc qui continuera de peser sur la rentabilité.
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Le segment Montres et Bijoux a enregistré une croissance de 11,9% entre janvier et novembre, surperformant les exportations de l’industrie horlogère suisse qui ont avancé de 7,9%, fait remarquer l’entreprise dirigée par Nick Hayek. «Cela confirme les gains de parts de marché des marques du groupe dans toutes les régions, grâce notamment à Swatch aussi dans le segment d’entrée de gamme», revendique l’entreprise.
Au niveau de la rentabilité, le bénéfice opérationnel (ou Ebit) a pris 2,8% à 1,19 milliard mais la marge afférente a reculé à 15,1% contre 15,4% lors de l’exercice précédent. Le bénéfice net a pour sa part a avancé de 8,1% à 890 millions de francs. Le conseil d’administration proposera un dividende de 6,50 francs par action après 6 francs au titre de 2022.
Les résultats sont inférieurs au consensus de l’agence AWP. Les analystes consultés prévoyaient en moyenne des ventes de 7,92 milliards, un Ebit de 1,3 milliard, un gain net de 972 millions et un dividende de 6,88 francs.
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Pour l’exercice en cours, le groupe qui détient aussi Tissot, Longines et Harry Winston se déclare optimiste, en particulier dans les segments d’entrée et de milieu de gamme, malgré la force «problématique du franc», sans s’aventurer sur le terrain des perspectives chiffrées.
La marque Omega, en tant que chronométreur officiel des Jeux Olympiques profitera d’une forte couverture médiatique, souligne son propriétaire.